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La conscience tangible, ou les confidences d'un caméléon ahuri

Tergiversations chroniques et autres fabulations

La citation passagère
Les événements à venir projettent leur ombre en avant.

Goethe

Toucher à ma conscience?
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Lundi (16/05/11)
Entre loucher et s'immiscer...
--> Parfois je n'aime pas les gens en général

Essayons la technique suivante, je crois bien que le résultat soit garanti à chaque fois. En écrivant les mots qui suivent, jetez un coup d’œil à votre voisin furtivement et faites une pause. Bien. Par la suite, continuez à écrire à un rythme régulier afin que l’on comprenne bien que vous ne manquez pas d’inspiration, et que s’il le faut, vous utiliserez des mots complexes, preuves que vous avez un vocabulaire élaboré et qu’à défaut d’avoir la liberté de travailler librement sur votre portable, il vous faut en plus utilisez un stratagème malhonnête. Ouf, cet accent circonflexe m’a vraiment donné du fil à retordre!!!

 

Si le regard semble s’être estompé, ne vous laissez pas berner. C’est possiblement dû à la taille de police que vous utilisez. En l’occurrence Arial 8, ça empêche la lecture des autres, mais ça détruit l’acuité visuelle à tout coup, et vous ne vous en sortirez pas gagnant. Sélectionnez la totalité de votre texte et augmentez la police. 12, voilà qui fera sans doute l’affaire. Regardez innocemment par la fenêtre et cessez d’écrire un moment. Revenez rapidement et captez le regard fuyant. Voilà. Cela fut-il probant? Si oui, commencez l’opprobre par quelques mots flèches. Les mots flèches, qu’est-ce que c’est? Ce sont des insinuations théandriques qui peuvent être perçues par le lecteur inopiné, comme une connaissance absolue que possède celui qui rédige. Toutefois, n’étant certains de rien, le lecteur ne réagira pas, préférant certainement préserver son potentiel anonymat, plutôt que de vous interpeler afin que vous lui expliquiez la définition du terme en question, ce qui constituerait un aveu net de son habitude peccamineuse, et le condamnerait urbi et orbi à la honte.

 

Lorsque vous avez rédigé suffisamment de mots, il se peut que le lecteur inopiné abdique, il s’agira alors d’une victoire morale propre, obtenue par abandon ou par lassitude du sujet (puisqu’il y a en fait absence de sujet). Dans le cas où l’importun persiste, il faudra utiliser des phrases plus simples car visiblement il ne cessera pas autrement cette habitude désagréable. Veuillez, s’il vous plaît, monsieur,  cessez de lire ce qui se trouve sur mon portable, puisque les informations qui y sont, sont personnelles.  Victoire! 


Qui sait si je retrouverai la plume à force de chatouiller les autres?

Ecrit par Pepto, a 13:36 dans la rubrique "Au quotidien".
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Jeudi (12/04/07)
Quand ça commence,
--> Ça ne commence pas à moitié

Amie blogienne, c'est comme ça la vie!

Tu as aisément constaté que je suis disparu de la blogosphère, pour un bon moment, faute de chose à raconter, faute de fautes commises, faute faire à l'idée (je sais qu'elle est douteuse mais bon). Et là, au moment où je recommence à rédiger un peu, question de me refaire la main, et bien voilà que tout m'arrive...

Je m'explique.

Tu as constaté dans l'article plus bas, que les choses ont pris une nouvelle tournure pour moi. Si tu ne sais pas de quoi je parle, et que tu es venue par hasard voir, lassée d'un désespoir profond, si j'avais osé recommencer à mettre dans mots dans un désordre qui m'est propre, alors arrête ici ta lecture et va voir plus bas l'article précédent; je t'y annonce du nouveau et j'en ferai mention ici de encore dans les prochaines lignes. (dans 22 lignes pour être plus précis).

Alors, je m'assure que tu vas bien comprendre l'état d'esprit qui m'habite, un peu léger, un peu absent et un peu présent. (comme quoi je ne changerai probablement jamais: cette définition de moi est intemporelle). Donc, Peptine est venue me chercher au train hier, question que je ne poireaute pas trop sous la neige. (tu as bien lu, hier, 11 avril, 10 cm de merde blanche) Elle était lourde et mouillée. La neige, pas Peptine... quoique... Je saute dans la voiture, et hop on file à la maison, causant de nos journées respectives avec Pepto Junior qui nous invente une chansons à 3 phrases remixée sur l'air de «Frère Jaques». Un tube:

Moi je veux, moi je veux, une pomme, une pomme.

Je veux uuunne pomme. Je veux uuunne pomme,

S'il vous plaît, s'il vous plaît.

Nous voici à la maison, ravis que ce magnifique, mais ô combien itératif refrain cesse. Peptine descend et traîne avec elle tout ce qu'il peut naturellement y avoir comme contenu d'un sac à main: de quoi survivre trois à quatre semaines perdu dans les confins d'une crête glaciale de l'Himalaya. Je suis derrière expliquant à mon fils, que oui, on fera un énième bonhomme de neige, mais qu'il faut d'abord aller souper (dîner chez toi). Peptine, vu son état, dépose tout ce qu'elle a dans les main (et tu verras bientôt que dans ce tout il y a aussi...) et file au toilette (WC chez toi, c'est fou qu'on parle une si différente même langue). Elle remarque au passage qu'une des ampoules du lustre d'entrée est brûlée et m'en fait part alors qu'elle s'enferme au petit coin, qui étrangement, dans ma maison  est plutôt un grand coin).

Qu'est-ce que je fais en entrant dans la maison?

Allez, tu aurais fais quoi en bon mari consciencieux qui supporte l'humeur massacrante de sa femme enceinte? ( tu vois exactement le nombre de lignes spécifiées plus haut. À moins que tu ne sois myope comme une taupe, et que la police de caractère soit établie à 8012, auquel cas, je ne suis inévitablement pas tombé pile.)

Le Pepto il a fait ce qu'il devait faire, il est entré dans la maison en regardant au plafond, pour savoir quelle était l'ampoule qui devait être changée, afin de le faire dans un délai record et d'éviter de laisser ainsi naître un potentiel sujet de titillement, qui pourrait nous conduire on ne sait où.

Voici une liste non-exhaustive des éléments que Peptine a laissé choir sur le sol, contrôlée par son envie d'uriner.

-    Un sac à main.

-    Une bouteille d'eau à moitié pleine (je suis optimiste) ou deux fois trop grande ( je suis aussi pragmatique).

-    Un truc dont j'ignore encore à quoi il peu bien servir.

Et...

Ce qui avait servi à la faire tenir jusqu'au souper, un aliment. Enfin, un ex-aliment. En fait, un emballage d'aliment. Je te donne 2 indices pour deviner. C'est oblong et c'est jaune. Et sur quoi j'ai mis, dans une parfaite et absolument burlesque désinvolture, le pied?

Une pelure de banane. (en fait il restait aussi le dernier bout près de la base, tu sais bien celui plus mou et bruni?)

J'ai fais ça pour la science. Ou pour donner un peu de crédibilité à tous ces clowns qui ont construit cette belle image de la pelure de banane.

Seulement, chez moi, il y a immédiatement à droite après la porte d'entrée, l'escalier qui descend au sous-sol.

Ouille.

Ouille pouce cassé.

Ouille Peptine arrivant à la course et voyant le résultat (où la position de mon corps avait sans doute l'air du corps tracé à la craie par les flics dans le film encore inexistant: la mort du contorsionniste) avec à ses cotés l'arme du crime.

Et Peptine qui comprends son erreur et se met à pleurer.

De rire.

Pendant 10 minutes, je suis resté au sol, avec à mes cotés ma femme qui riait si fort, que mon fils l'a imité. J'étais moi-même conscient du ridicule de la situation, mais je ne riais pas vraiment. Heureusement que j'ai bon caractère.

Aujourd'hui j'ai un truc en métal enrubanné de ruban médical qui me fait vraiment souffrir. Je ne sais pas encore quelle histoire je peux bien inventer pour ne pas dire à mes employés que je me suis fais ça en marchant sur une pelure de banane...

T'as des suggestions?

Je me casse. (ah non, c'est déjà fait.)

 

Ecrit par Pepto, a 08:06 dans la rubrique "Au quotidien".
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Mardi (10/04/07)
Lentement décongelé...
--> Et il n'y a pas de référence à quoique ce soit...

Amie blogienne,

«Oh ! ne jure pas par la lune, l'inconstante lune dont le disque change chaque mois, de peur que ton amour ne devienne aussi variable !»  Roméo et Juliette

    Oh surprise, je suis, tu l'auras remarquée, inconstant. L'amour que je porte à la vie ne me tient toutefois pas moins occupé qu'auparavant, bien au contraire, mais de récriminations ici point; silence sur la surcharge et les effets ravageurs qu'elle entraîne.

    Je serai coi. Quoi? Qui sait.

    Alors, après avoir hérité d'une plante carnivore, que s'est-il passé avec Pepto? De grand employé que j'étais je fus promu petit chef. Bon. Ils ont décidé de me donner plus de fric. Et alors? Je ne vais pas dire non. Je suis donc officiellement aux antipodes de tout ce que j'aurais pu un jour envisager comme carrière: travail de gestion avec employés. Moi, le mouton noir, moi le rêveur devant l'absolu et contemplateur du mythe humain. C'est ma maman qui est fière de son fils qui s'est enfin casé et a trouvé un vrai emploi. Et ces dix dernières années où je me suis débattu dans les coulisses, à bosser des heures pas possibles, toujours à la pige... Bon. j'imagine que ça ne compte pas. Même quand je travaillais pour des gros noms de la chansons (que je ne nommerai pas ici), mon métier n'était que quelque chose de marginal, du « en attendant». Et bien, elle a attendu 10 ans avant que je ne sois moulé là où je le devais. Heureusement j'aime bien ce que je fais comme boulot, et en plus, ils ont l'air de m'apprécier. [Ce qui n'est pas ultra fréquent comme sensation dans une boîte]

    Je bricole la maison: rénovation, décoration, exaspération. Tout cela sous l'œil expert de Peptine, qui aime bien le résultat mais...

    Je suis toujours ébahi par le printemps qui se rit de nous à chaque année: il vient/ne vient pas (bis) et rebelote.

    Et puis il y a Pepto Junior qui a maintenant 3 ans et demi et qui est... objectivement.... merveilleux. Il parle très bien, chante, sait compter jusqu`à 15 en français et en anglais. Et il commence les questionnements philosophiques (oulà...) Il a même fait du vélo cette fin de semaine. Pas du tricycle ou de la trottinette; du vélo! (avec des petites roues à l'arrière, mais bon, tout de même...) J'ignore s'il deviendra un Eddy Merckx ou un biologiste moléculaire, mais il est trop ...[ouf!]. Pourvu qu'il ait un vrai emploi lui aussi ;-)...

    Il est un heureux mélange de tous les pires cotés et de tous les bons cotés de Pepto et Peptine... Ce qui donne un cocktail plutôt explosif! Il est entêté, espiègle, frondeur et refuse catégoriquement tout compromis. Mais, lorsqu'il dit: « fais-moi un câlin» il est tendre et charmeur. Physiquement, un copie conforme de papa. Pa-reil. Je te jure. Même que je lui ai montré une photo de moi à son âge et qu'il croyait que c'était un cliché de lui... Voilà qui ôte tout doute quant à la paternité, si doute jamais il y eut.

    Qu'avais-je d'autre à te dire, pour me manifester ainsi? Ah oui, un détail... Pepto Junior aura bientôt un petit Bismol Junior à cajoler...

    Si. Si. Un petit frère. (au cas où t'aurais pas compris)

    Vers la fin mai. Alors tu comprends...je suis émerveillé, encore. Un deuxième enfant c'est unique. (je sais que si il est le deuxième il n'est pas unique, ne fais pas ta critique syntagmatique simplement parce que je suis disparu de la carte sans laisser de traces pendant près d'un an...) Bon. Tout ça pour dire que je suis ému. Et heureux. Peptine (et ne lui dis surtout pas) a pris un belle et Grosse bedaine. Déjà 23kg. (tu vois comme je suis sympa, j'ai même fait la conversion en métrique pour toi) Elle est enceinte jusqu'au dents. Je ne sais si cette expression a cours chez toi ou si ça fait partie de notre merveilleuse parlure québécoise, mais ça signifie qu'elle a une grossesse pénible.

Pénible pour les autres...

En l'occurrence moi.

Je te jure, rien à voir avec la grossesse de Pepto Junior. Elle est exécrable. (par moments on s'entend.) (même s'ils sont de plus en plus fréquents). Il n'y a qu'à toi que je peux dire ça... tu sais bien que je me plie à ses huit cent quarante-deux volontés... Mais alors là j'en ai marre de sa %$@&** de tétrapilectomie. [réf. Umberto Eco, le pendule de Foucault].

Tétra: quatre

pilec: poil

tomie: couper

Je sais que tu as pigé. Et j'en profite pour te dire, que je me suis vachement ennuyé de toi. Et j'ai fait un peu de rattraping  [tu vois que je joue à l'européen] sur ton blog. T'as remarqué amie blogienne, je ne corresponds qu'avec des femmes... Comme quoi c'est bien la seule façon d'avoir des échanges satisfaisants sur les plans intellectuel/émotif/humain. Je vous adore les nanas (et là je m'efforce pour dire nanas). :-)

Mumu: Vive les nouveaux défis ( c'est comme ça qu'il faut le voir, non?)

Grenouille: Tes mots du quotidien me rappellent la douceur de vivre. ( et putaing que je dois aller dans le sud de la France un jour...)

Jujolie: Tu me réconfortes dans la prolifération erratique de tes écrits. (savoureux qu'ils sont toujours) On est du même genre...

Et toi, les autres? Ça va bien pour toi? Ça respire le bonheur? Je te le souhaite vivement.

Et toi, ma petite privilégiée? Le voyage est bon? Je te jalouse, encore.

Je crois que le bonheur m'est salutaire et je souhaite qu'il te salue aussi!

Bonne année, joyeuses pâques, bon printemps. (je suis sûr qu'on ne t'as jamais souhaité tout ça en même temps) la vie file tellement qu'elle a fini par me rattraper. Re re re bienvenue chez moi! (pour le temps que ça durera!)

Bises,

Pepto

Ecrit par Pepto, a 08:11 dans la rubrique "Au quotidien".
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Lundi (09/04/07)
Bientôt du nouveau,
--> Et je ne promets rien de plus.

Amie blogienne,

Le désir m'est revenu. Pas que je sois nécessairement chaste, mais un peu de temps me donne la verve qui s'était enfuie...

À dans bientôt!

Ecrit par Pepto, a 15:34 dans la rubrique "Au quotidien".
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Lundi (08/05/06)
Discussion florale
--> Ma passion pour les fleurs...

Amie blogienne,

J’ai été, durant la fin de semaine dernière, en proie (et tu verras que le mot est bien choisi) à un événement d’une rare violence : je fus agressé.

Je sais que tu commences à me bien connaître, aussi, je te le dis tout de suite, il ne s’agit pas d’une agression verbale, d’un regard qui tue ou d’une quelconque confabulation autour de l’idée d’agression; il s’agit d’une véritable (et sauvage) agression physique envers ma personne.

(Qui, au demeurant, en sait maintenant plus sur la nature des choses, ou serait-ce sur les choses de la nature???)

Voici le topo :

Peptine et moi nous cherchons depuis un moment une ferme bio près de notre localité, afin de se faire livrer des légumes frais hebdomadairement. Pratique relativement peu connue chez nous, il n’y a semble t-il que des gens ultra grano qui font ça. Un ami d’un ami se fait livrer un panier de légumes frais à chaque semaine, et ne jure que par ça. Conclusion : Peptine trouve l’idée intéressante, et Pepto (qui ne fait guère la différence entre une courge spaghetti et un spaghetti à la courge) adhère de bon gré, en se disant que ça sera toujours ça de moins à acheter au moment des courses.

Nous partons donc gaiement pour aller chez ce cultivateur samedi matin. Une fois arrivé, le type (un brin sorti de la planète des singes) se présente et entreprends de nous faire visiter ses serres. Chose on ne peut plus intéressante : des pousses, des tiges et des feuilles un peu partout, avec la charmante exhalaison de la culture bio, engrais exclusif au fumier de mouton.

Seulement le type,  il ne cultive pas que des légumes.

Ne te fais pas d’idées, il ne cultive rien d’illicite non plus. Il s’adonne à la culture de plantes carnivores. Je me permet ici un bref interstice pour te parler des plantes carnivores.

De prime abord, elles ne sont pas carnivores, mais insectivores. Je ne sais pas pour toi, mais je n’ai jamais vu ou entendu parler d’un filet mignon de mouche. Alors le «carni» il y va un peu fort…

Secundo : ces plantes sont très colorées et très jolies. Elles poussent principalement dans les endroits marécageux. La lente digestion qu’elles font des insectes nourrit le sol en azote et permet ainsi au sol de s’affermir et avec le temps se transformer en sol normal. (C’est qu’elles sont chouettes les fonctions de la nature!!!).

Seulement voilà.

Ce cultivateur en a deux genres différents : la sarracénie pourpre et la dionée. La sarracénie est, comme son nom l’indique, d'un pourpre qui a la particularité d’être très joli. La dionée, elle est plutôt étonnante : c’est le classique de la plante qui «mord». Et, évidemment tu l’auras deviné, elle a mordu. Qui? Allez un petit effort...

Ça ne m’a pas fait mal (je suis un dur), bon elle n’a pas vraiment de dents, et ne constitue pour l’homme aucun danger. Cependant cette charmante affamée, est plutôt entêtée et ne démord pas (au sens propre). Conclusion, Pepto (à qui, tu t’en doutes fortement, on avait bien conseillé de ne pas toucher) a l’index DANS la plante carnivore.

La discussion s’entame :

Moi (après avoir constaté que la plante me tient) : Merde!

La plante : (et là, je la vois comme un pêcheur qui va raconter ça à ses enfants un jour) : Oh, la grosse prise!

Moi : Remerde.

La plante : hehe.

Moi : Lâche moi satanée de bestiole. (je sais, ce n’est pas une bestiole)

Le cultivateur (qui heureusement avait poursuivi sa visite avec Peptine) me regarde soudainement.

Je dissimule ma main dans mon dos. Je te jure, une vraie comédie burlesque.

Le cultivateur donc : Vous venez?

Pepto : Oui oui, j’arrive. Un moment.

J’ai réussi à me défaire de l’emprise de cette (appelons-la sauvage) plante CARNIvore.

Bon. Je l’ai peut-être un peu abîmé. Peut-être même pas mal.

Je me suis senti mal, un peu. Maintenant que j’ai lu sur le sujet, je sais que ce n’est pas trop grave, que le piège peut se fermer en général 3 fois avant de mourir et de permettre la création d’un autre piège. (Je ne l’ai donc qu’un peu euthanasié).

Tout allait bien jusque là, j’avais réussi à me faire un bonne conscience. (enfin...)

Seulement voilà.

Le piège n’était pas dans la plante, il était plutôt dans la caméra de surveillance…

Étrangement, j’ai maintenant une dionée à la maison… 

C’est joli, non?

Ecrit par Pepto, a 14:49 dans la rubrique "Au quotidien".
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Lundi (01/05/06)
Re-moi
--> Il le fallait

Amie blogienne,

Comment te dire que je suis…je suis… je suis devenu.

Étant un homme, (par la nature des chose, je ne te fais pas de dessin) je commence donc par être, ce que tous appellent un enfant, puis un ado, puis ____________________ (le grand vide).

La période indéfinie de la définition nécessaire. Adulte, oui. (par la force des choses) Sérieux, dans la mesure où je paie les comptes en temps et lieux, je fais ma lessive et je ne laisse pas les croûtes de pizza créer de la végétation dans un endroit secret de mon chez moi.

Forcément, il y a une femme derrière tout ça, sinon, le prototype du mec seul, ça aurait pu être moi. (Je vois le regard approbateur de certaines, du moins je l’imagine aisément). J’en profite à l’occasion pour rassurer les gens, je ne suis pas perdu dans le zyber espace des confins étendues de neige de mon chez moi, le printemps est bel et bien arrivé chez nous aussi. Et si je me suis tus un moment c’est parce que je m’étais trop je.

Celles pour qui ce silence, cette absence a été visible, longue ou simplement remarquée, je vous remercie de cette chaleureuse sollicitude que l’on ressent dans la blogosphère, comme quoi nous habitons finalement tous la même planète. Et que voilà. (il semble que j’ai eu droit à la grande chamboule, tu sais celle qui dit : mais kess tu fou sur s’planète toi?)

Existentialisme sournois. Par défaut je me suis toujours défini comme un créatif (théâtre, improvisation, écriture, idéation). Puis comme un altruiste (bénévolat auprès de personnes handicapées, aide la vieille dame au coin de la rue et tout et tout…) J’ai toujours été existentialiste de la vie des autres, de la vie en général, mais bordel, jamais de la mienne!

Et voilà que je me défini maintenant comme… comme rien du tout. En fait (et je sais que je pose un regard préjudiciable sur bien des gens) je suis devenu un ordinaire. Je travaille dans une boîte, dans un cubicule, à chaque jour au même endroit, MOI! Moi, le mouton noir de la famille, moi, le penseur philosophico-humoristique. Moi, l’insouciant devant l’éternel!

Je suis devenu père. Je suis devenu mon père. Aie.

Je crois que je suis finalement devenu homme. Bien sûr je passe devant la réception du bureau en sautant à la  Barashnikov, bien sûr je ne cadre pas dans le travail que je fais, je suis «hors norme» avec mes cheveux longs et ma barbe revêche. Je fais des blagues, je tangue je bourrique. Le cheveu blanc n’y est pour rien, enfin je me plais à l’espérer. Je ne veux pas croire que vieillir me fait devenir moins/plus ce que je suis /étais.

J’ai eu du temps pour réfléchir. (Non je n’ai pas fait de prison!) Mais c’est tout comme. J’ai fait de la maison. Je m’explique.

Il faisait beau, je revenais du travail dans ce même train que je prends tous les jours (je sais que ce n’est pas le même, puisque le continuum espace-temps ne me joue pas de tour), j’ai le nez enfouis dans un bouquin, j’arrive à la gare. Je me lève, je descends du train. Et là…

Crounch! (Non il ne s’agit pas de mon pantalon qui fend)

Il s’agit plutôt de mon dos qui dit : HALTE, on ne vas pas plus loin! Et de ce fait, je ne suis pas allé plus loin. Pas d’un poil. Bloqué. Malheureux hasard, le portable est resté bien sagement sur la table de nuit, chargement de pile oblige. Et moi, sur le sol de la gare : debout, mi plié (tordu serait un terme adéquat), je sulfure. Je sulfure. Parce que je souffre mais aussi parce que je soufre, et quand ça sent le soufre, c’est que le diable n’est pas loin… Sur le quai, un passant remarque que je n’ai pas l’air dans mon assiette (pas de bol, ce n’est pas ma tasse de thé. Oui oui, je cesse immédiatement tout autre calembour concernant le service de table).

Toujours est-il que ce passant, perspicace, me dit :

-         Ça n’a pas l’air d’aller.

-         (bravo champion) Non, en effet.

-         Tenez je vais vous aider.

Et il m’agrippe par le bras, fermement. (Ouille)

-         Euh, non, ça ne va pas comme ça!

-         Mais si! Vous aller voir ça va bien aller.

-         (Mais je rêve!) Non, pourriez-vous m’appeler un taxi s.v.p?

-         Ah bon, d’accord.

Et il s’en va tout penaud, pendant que je reprends mon souffle. Tu crois que je l'ai vexé?Le taxi arrive, je monte. Cinq minutes plus tard, j’ai fini par finir de m’asseoir dans le taxi. Direction hôpital le plus proche, le reste je m’en fous.

Et là, le sympathique système de santé québécois (je ne sais pas chez toi, mais ici…) se manifeste dans sa plus belle expression : l’attente. Trois heures plus tard, le médecin m’examine (examen qui, soit dit en passant, ne dure que trois minutes) m’envoie au scanner.

Verdict : Hernie discale sévère entre la L5 et la S1 (lombaire 5 et sacrée 1) surmontée d’une entorse lombaire. Il n’est donc pas étonnant que je sois vert de douleur. Youpi! Congé de boulot pour une durée indéterminée et médicament antidouleur et anti-inflammatoire…

Je vois rose, et bleu et vert puis marron et zinzolin. Les éléphants dansent sur le carrelage de la salle de bain, je suis officiellement (mais politiquement admissible) drogué. Stone, défoncé, gelé, paf, fait, pété et autres synonymes locaux dont tu voudras bien agrémenter mon récit.

Dois-je spécifier que je reste couché sur le dos, dans un immobilisme qui m’entraîne à de longues périodes de je-veux-mordre-le premier-salopard-qui-me-regarde. Puis, entre deux buzz, j’existentialise. J’aurais certes pu écrire mon quotidien sur ce blog, me répandant en douleur et simagrées, mais je ne l’ai pas fait.

Je me suis laissé être vide. J’ai regardé de pénibles feuilletons, inintéressants, mais je suis resté captif devant la boîte à image.

N’oublions pas un détail, j’ai un fils. Que j’aime à la folie, et qui vraisemblablement m’y maintient. Pepto junior, a du mal à comprendre que le bobo de papa dure depuis 3 semaines et il décide par un bon matin, que papa est rétabli.

C’est l’heure du jeu questionnaire.

Qu’a fait Pepto junior (qui, je te le rappelle, a maintenant 2 ans et demi)?

a)      Il a caché ma marchette (et oui je fus réduit à utiliser une aide à la marche, enfin si on peut appeler ça marcher…)

b)      Il a dessiné avec un feutre indélébile sur mes pieds alors que je suis incapable de l’en arrêter (mon autorité en a pris un coup pendant cette période)

c)      Il a revêtu l’imaginaire chapeau de cowboy et s’est précipité sur papa (transformé en cheval d’infortune le temps d’un cri)

d)      Il a voulu apporter le café au lit à papa (avec un peu de désastreuse douloureusement bouillante maladresse)

e)      Toutes ces réponses.

 

 

 

 

La réponse : Tu l'auras deviné, E. J'ai mal à l'âme d'y repenser...

Le temps a arrangé les choses. Je vais mieux. Je marche, j’ai recommencé le boulot. Je suis redevenu socialement insignifiant. Je fais du rattrapage dans la lecture de vos blogs. Mesdames pardonnez mon silence, pardonnez ma nonchalance j’espère que le ton n’aura pas trop changé, je suis à l’aube d’un retour à la normale (pour peu que j’y fus un jour…)

Je vous re-souhaite le bonjour et la bienvenue chez nous!

Ecrit par Pepto, a 13:31 dans la rubrique "Au quotidien".
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Jeudi (25/08/05)
Adalgonse, suite

Amie blogienne, je suis passé à l'action!

Mardi soir en revenant à la maison j'ai effectué un petit détour à la quincaillerie et je me suis procuré 10 litres d'insecticide tout usage, le plus puissant offert sur le marché, les autres devant être manipulés par un exterminateur. (Ma dernière expérience avec l'un de ceux-ci avait été un peu trop onéreuse à mon goût, j'ai donc pris les choses en main.) On est jamais mieux servi que par soi-même.

Me voilà donc de retour à la maison, avec un rictus qui en dit long. Je pulvérise le produit partout. Et quand je dis partout, je couvre la totalité de la superficie de mon terrain. Et comme il s'agit d'un pulvérisateur de type , j'ai les muscles des mains qui questionnent mon jugement et me font sentir les revers de mon entêtement. Néanmoins, je rentre et prépare le repas de Pepto Junior.

Aucun incident à signaler, ce qu'évidemment je m'empresse de te signaler. Puis l'éclat du jour comment à faire place à une luminosité plus fragile, vacillante qui cède volontairement le pas à la pénombre qui l'obnubile et s'empare de tout. (Ça semble toujours être plus facile pour le coté obscur. Luke? Luke???)

Et moi, j'attends.

Puis il commence. Je ne suis pas surpris. Je ne m'attendais tout de même pas à ce que l'insecticide soit instantané. Je me dis qu'il peut bien striduler ses dernières volontés ou être en train de m'invectiver de propos orthoptériens disgracieux. Je m'en fous complètement. (Je suis un dur.)

Mais voilà.

Les stridulations se poursuivent et ne laissent en rien entrevoir qu'Adalgonse est le moins du monde affecté par l'insecticide. Même fréquence, même volume. Je le hais et me maudis. Il n'aura pas raison de moi, j'en fait une vendetta personnelle, une affaire d'honneur. Et du coup, je prends rendez-vous chez l'endocrinologue, mon niveau de testostérone étant visiblement hors contrôle.

La nuit aux pâles heures blafardes se poursuit pour tous, mais moi, le caméléon, je ne suis même pas foutu de me débarrasser d'un criquet/grillon et il n'y a de blafard au matin que le teint de ma peau et la lueur dans mes yeux.

La honte. (Qu'évidemment je partage avec toi.)

Et je retourne bouloter, demi conscient, demi endormi, demi obsédé. (Oui je sais, trois fois une demie = un et demi. Mais ça ne faisait pas beau dire un tiers conscient, un tiers endormi, un tiers obsédé, BON!)

Retour à la maison empli d'une angoisse croissante.

Repas.

Bain de Pepto Junior.

Malaise envahissant à la descente du soleil.

Suspense...

Stri..............ctement rien. (et pour cause)

Je commence à croire que le poison a fait son oeuvre. Je me soulage. Je suis soulagé [Nuance!]

Peptine ferme le téléviseur et quitte le salon*. Stridulation, suivie d'un juron blasphématoire typiquement québécois. (oui il fini par «nac»). Il s'en donne à coeur joie. J'écoute, j'écoute. Puis finalement, je le vois! Il est là à l'abris de l'insecticide, à l'abris de la pluie, du vent, de tout: IL EST DANS LA MAISON!

Il se taire (non, ça j'aimerais trop). Il se terre, m'atterre. Il est dissimulé sous l'une des six pattes du divan qui de touche pas au sol complètement. Un espace gros comme ça.

On se regarde un moment. Je jubile. Puis il a probablement vu sa vie défiler devant ses yeux, ou bien il a vu mon postérieur propulsé en l'air s'affaisser de tout mon poids sur le divan. Je n'ai pas entendu le «crounch» sadique et cruel qui m'aurait sans doute donné une satisfaction honteuse. Mais je ne puis pas, en toute honnêteté, te celer que j'ai très bien dormi cette nuit!

*Salon: tu sais le truc que vous appelez en français le living?
Ecrit par Pepto, a 08:59 dans la rubrique "Au quotidien".
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Mardi (23/08/05)
Adalgonse, première partie
--> Où comment je vaincrai

Amie blogienne, je suis toujours là!

Crois tu au rapt par les extra-terrestres? Non Pepto, elle ne croira pas à celle-là, même si tu forces l’explication. Hum... le coma? Non, il y a des gens pour qui ce n'est pas une excuse. Les vacances! Euh... non tout de même de mai à août il ne faut pas dire que tu es devenu enseignant... Et si pour recommencer mes propos je faisais comme toujours, un portrait vrai. Ceci est un blog, pas une note d'excuse à l'intention de mon employeur.

Amie blogienne donc, je suis là, remis de mes émotions, travaillé par mille démons i.e. fidèle à moi-même, avec aussi cette inconstante prolixité épistolaire, Je me rebranche Internet à la maison, j'aurai donc à nouveau le loisir de m'épancher en vain verbiage ici, à mon gré, ce qui n'était plus possible ces derniers mois au boulot, étant le seul survivant de mon service où quatre employés sont requis. pour les trois dernières embauche, il ne reste qu'une nouvelle collègue, ce qui fait que nous sommes un et demi pour le boulot. (voilà qui me laisse un peu de temps pour lire à chacune vos pérégrinations.

Alors voilà.

Je voulais te parler de quelque chose qui m'a turlupiné toute la nuit durant. Et non, il ne s'agit pas ici d'onirisme érotique, tout de même, je ne parlerais pas de ça de but en blanc après une si longue absence... mon onirisme s'est tut depuis qu'il a rapporté à un vieux copain. Je n'ai pas non plus de tracas ménagers qui me tiennent éveillés. Peptine va bien et Pepto Junior... et bien comment dire...

Objectivement* c'est le meilleur bébé au monde. Il aura deux ans en novembre, le 16 plus précisément. Voici un petit récapitulatif pour les mémoires labiles.

Curriculum de Pepto Junior:

  • Lauréat du prix du public en trampoline testiculaire;
  • Médaillé de bronze au pugilat culinaire;
  • Médaillé d'argent à l'entraînement à la propreté (C'est con comme on est fier d'un caca sur le pot);
  • Médaillé d'or pour tout le reste et champion du monde poids ultralégers de bisous volants.

Voici maintenant qu'il papote allégrement et nous fait sentir son caractère (je ne vois pourtant que la pointe du iceberg). Peut-être concurrencera t-il Tifemme un jour? Je ne le souhaite qu'à moitié ;-)

Quant à mes chats, Clara la petite & Ulysse le gros roux, ils nous ont quitté. Je ne crois pas qu'ils soient morts, mais il se sont tirés fin mai. Tristesse profonde. Deux bébêtes plutôt insipides nous quittent et on est plus affligé que lorsqu'on relate le passage de l'ouragan Claude-Benoit-Henri-Roger-Louis-François-Xavier (t'as déjà remarqué que les ourangan n'ont jamais de noms composés?). C'est fou non, i-mu-ni-sé. Satané culte du moi. Tout de même la vidange de la litière étant désormais chose du passé, je crois que je les remplacerai un jour par quelque animal qui requiert moins d'entretien. Un triton, une larve, un aï ou une vipère du Gabon...Ah bon.

Chose certaine, tu connais  ma tendresse absolue pour les animaux qui viennent chez moi à l'improviste, je ne suis pas pressé de remplacer les matous.

Alors voilà.

Cette nuit, hier soir à la brunante pour être exact, un grésillement, un cliquetis, un clapotis, un stridulant et infiniment itératif chant résonne près de la fenêtre de ma chambre. Je suis plutôt intolérant envers le bruit de façon générale, mais là... alors là...

Il y a dans la pénombre naissante un criquet ou grillon je ne saurais pas te dire la différence entre ces deux abominables créatures des ténèbres (ouf, j'accentue peut-être un peu trop là). Certains d'entre eux habitent dans la haie, d'autres moins fortunés  vivent à même la pelouse de façon équitable, selon les règlements de l'ordre des orthoptères (voir règlements en annexe), et tous laissent entendre une stridulation, chant d'amour rauque aux accents glauques, (t'as vu, ça rime!) ce qui est tout à fait normal.

Mais il est un individu de cette communauté, appelons-le Adalgonse, par dérision, qui souffre d'une hyperactivité chronique (j'ai presque pitié pour lui, si, si!).

Cours de biologie animale 101

Les insecte de l'ordre des orthoptères peuvent émettre des sons dans la région de la tête par les antennes, les maxilles et les mandibules, dans le thorax par le PRONOTUM, le METANOTUM et les coxosternites, dans la région de l'abdomen, ou encore par les élytres, les ailes postérieures, les pattes moyennes et postérieures.

Voilà.

Cet énergumène donc, stridule plus fort, ostensiblement plus fort, et plus fréquemment que les autres. À preuve il m'a empêché de dormir presque toute la nuit. 58 stridulations par minute. Il est complètement déconnecté le pauvre Adalgonse. Que fais-je avec mon tempérament? Je me tire du lit avec les veines du cou saillantes et battant la furie. Je vais le faire taire.

Je te laisse le temps pour reconstruire la scène dans ta tête.

  1. Pepto en simili-pyjama sort dehors armé d'un lampe de poche.
  2. Le bruit s'arrête.
  3. Pepto fait le tour de la maison lentement.
  4. Toujours rien.
  5. Pepto retourne à l'intérieur.
  6. Silence.
  7. Pepto se déshabille (et oui)
  8. Pepto s'installe sous les couvertures.
  9. Stridulation.

Répétez les étapes 1 à 9 avec des variantes comme Pepto avance silencieusement, et Pepto se saisit du boyau d'arrosage et inonde le gazon.

Vers 2:00, Pepto, vaincu, retourne au lit. Décidé à dormir un brin malgré tout. Je sombre dans le sommeil du juste (pas de commentaires à cet effet, je suis bourru). Pepto Junior qui dort ses nuits depuis toujours, se réveille et réclame Papa. Une autre heure de sommeil qui va au diable. Quand le cadran a sonné ce matin, et que la chanson disait :  ♫Y'a de la joie♪, le cadran a vu sa dernière heure, et sous les morceaux qui ont jonchés le sol, je me suis fait une entaille au pied...

Y'a pas à dire, il fallait que je te raconte ça...

* Bon. Quiconque conteste mon objectivité sera prié de venir me le dire de visu. (Je n'ai pas trop de risque avec la géographie de mon lectorat1

(1)Lectorat: terme utilisé en toute modestie pour identifier trois pelés deux tondus qui s'égarent chez moi à l'occasion...

Annexe: Tu ne croyais tout de même pas qu'il y avait un règlement pour ces bibittes?

Ecrit par Pepto, a 12:59 dans la rubrique "Au quotidien".
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Lundi (09/05/05)
Plus ahuri que jamais

Amie blogienne, je me suis fait passer le K.O. Je savais que je pouvais être bien des choses, mais quand quelqu'un t'écris ce qui suit, tu ne peux qu'être malaisé. Jamais de ma vie, je ne fus plus touché par un écrit, forcément on y parlait de moi. Je te livre le tout, non pas par vantardise, mais parce qu'il faut que cette personne sache combien elle est merveilleuse et que jamais elle ne l'oublie.

«Réconforteur lénifiant, extenseur de sourire, rabibocheur de sentiments, transmutateur de pensées noires, mueur d'horizon, vivifieur d'esprit, aventurier rocambolesque, transsubstancieur de mélancolie, verbomoteur invétéré, découvreur de délires, rouscailleur à juste titre, lyncheur de déprime, abiogénateur de bon temps, subrogateur de répétition, phagocyteur de troubles, trémulateur de coeur, rupineur toutes catégories, inspirateur de bien-être, formateur de galéjades, amuseur de passions, lourdeur de mauvais moments, polissoneur polydipsique, torpilleur de malheurs, varlopeur de vague-à-l'âme, tourniquoteur d'idées, débusqueur de gènes, exorciseur de méchancetés, vitupérateur d'incultes, essorilleur de mauvais entendants, tintinabuleur de rires, cueilleur de fantaisies, créateur de sensations, oblitérateur de rêves, lutineur de pudeur, musardeur goguenard, développeur de fous rires, lyseur d'angoisses, parangonneur harmonieux de différences, diacéreur de mauvais esprits, gambergeur sans limite, trusquinneur de bonnes voies, détergeur de honte, suputeur de qualités, intrigateur de conscience, virguleur de pensées, rapiéceur de moral, horticulteur de personnalité, fraiseur de coquilles, gamineur mature, inscrutateur de rêveries, surineur de morosité, instilleur d'étincelles, magnifieur de mots, instigateur de joies, substantivieur de grandissements, triqueur de cafard, chiadeur de la connaissances, étoupeur de vide, rubéfieur dulcifiant, proverbialisateur secret, attiseur de dépassements, sabouleur d'immobilité, pérénnisateur de confiances, interloqueur de méninges, dynamiteur de problèmes, rabonneur de gens, mortifieur de mouron, aoûteur dépaysant, ravigoteur de joie de vivre, claboteur de génie, semeur de bonheur, axiomatiseur désopilant, vibrionneur infatigable, impacteur de jeunesse, tortureur de calembours, excorieur d'amour-propre, guillemeteur d'impasse, lyophilisateur de larmes, exalteur d'enthousiasme, inculpateur de mémoire, sustenteur de création, rejointoyeur de canaux cérébraux, époutieur d'âme, arroseur d'espoirs, néantisateur d'ennuis, obvieur de mégardes, fascinateur fabuleux, pousseur à l'avancement... Tout ça est bien en toi et c'est toi...»

Je suis rarement bouche bée, mais là... je ne trouve pas les mots!

Merci (...)

Ecrit par Pepto, a 14:03 dans la rubrique "Au quotidien".
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Mardi (03/05/05)
Heptacapitalo-peccaministe
--> Rien de moins!

Amie blogienne tu le sais, je suis quelqu’un qui s’assume entièrement. Et à cet effet, je voulais de déclarer que je suis un heptacapitalo-peccaministe!

Je vois ton sourcil de la perplexité qui se soulève à nouveau je te vois te diriger vers le dictionnaire. C’est pourquoi je t’avise tout de suite de n’en rien faire, puisqu’il s’agit ici d’un peptologisme, bien évidemment. Je te l’explique : Hepta, comme dans sept ; capitalo, capital du latin capitalis «qui peut coûter la vie»; et peccaministe du latin peccamen «faute, péché». Voilà.

Selon Saint augustin ce ne sont pas les plus graves mais ceux qui sont à l’origine de tous les autres.

Avarice
Colère
Envie
Gourmandise
Luxure
Orgueil
Paresse

Ainsi, sans que tu t'en doutes, depuis déjà un bon moment, je suis fort probablement excommunié et voué aux tourments du purgatoire à la plus grande joie des exaltés du catholicisme.

Je suis avaricieux. Si si. Pas dans le sens de Harpagon, mais avaricieux tout de même. Je suis même presque prêt à parier que toi aussi. Fort d'un exemple frappant, je démontre. Lors d'une course au marché du coin, où j'achète un truc pas très cher, le commis me dit: 3.96$. Je lui remet 4.00$. Et là, le malaise me prend. Qu'est-ce que je fais? J'attends la monnaie? Je regarde par terre, je prends mon temps pour ranger mon porte monnaie, je regarde l'heure. Je fais n'importe quoi, mais je ne quitte pas le marché avant qu'on ne m'ait rendu mes 4¢ !!! Ce que je peux être pingre!!! Et toi? Tu fais de même? Allez, avoues! Pécheresse va!

Je sais que je t'ai habituée à me percevoir comme quelqu'un de doux, de lunatique à souhait et à la rigueur clown. Cependant, il existe une facette noire à ma personnalité, un démon hideux qui se cache dans les affres de mes entrailles. J'ai, particulièrement en période de frondaison où mon nom totémique serait amicalement «Zieukipikàgranflo», la mèche plutôt courte. L'espace interstitiel entre mes deux neurones est réduit à sa plus simple expression et au moindre détail, les fils se touchent à la synapse et SNAP! En une demie seconde le gentil caméléon devient comme son cousin reptilien éloigné, le crocodile.

À propos, tu connais la différence entre le crocodile et l'alligator? Il n'y en a caïman pas!!!

J'attends de toi à tout le moins un rire feint.

Merci.

Je poursuis.

En ce qui concerne l'envie, je n'ai qu'une brève démonstration: Je bois un pot, un seul, et hop tout de suite à l'urinoir! Alors l'envie...

Quoi?

Ce n'est pas ça l'envie? L'envie c'est désirer quelque chose qu'on n'a pas?

Quand ma vessie est pleine, elle est envieuse. Envieuse de l'espace qu'elle n'a plus. D'où avoir envie! CQFD ;-)

Ce qu'il y a par la suite... ah oui, la gourmandise. Cette fois, je me lance dans la démonstration géographie simplifiée. Tu permets?

Pepto                                                                    Chocolat

        Pepto                                                            Chocolat

                    Pepto                                                Chocolat

                                Pepto                                    Chocolat

                                                                             Pepto

T'as pigée?

On passe à la luxure? Le faut-il vraiment? Je suis un homme. (Voilà qui me donne déjà une longueur d'avance dans le domaine.) Si tu suis bien mon parcours, tu auras remarquée qu'à date, je suis envieux et gourmand...

La luxure me semble un complément naturel tout désigné. Comme à l'accoutumé, je ne te donnerai aucun détails croustillants. Je ne voudrais pas que tu te fasses une cyber-idée de ma sexualité virtuelle. (Virtuelle par opposition à réelle? Hum...) Arrêtes, je rougis.

Comme tout bon heptacapitalo-peccaministe, je m'enorgueilli de mon état. Et toi qui croyais que l'orgueil ne frappait que les vaniteux, les imbus et les narcissiques! Il est vrai que je suis un peu tout ça à divers degrés. Je ne suis pas omniscient, si je l'étais, je le saurais! Tu ne me crois pas? Tu devrais, je n'ai jamais tort. C'est d'ailleurs ce qui me permet d'être d'un parfait ridicule en bien des occasions!

Pour couronner le tout, la paresse. C'est le péché capital auquel je m'adonne le moins. Je n'ai pas vraiment le temps d'être paresseux. (Tu imagines un peu tout le temps et tout l'effort requis pour accomplir les six autres?) Je n'ai guère de temps pour la paresse, de toute façon on sait bien que les paresseux ne vont jamais au bout des cho

 

 

 

 

 

 

zzzzzzzzz

 

 

 

 

 

 

 

Ecrit par Pepto, a 11:01 dans la rubrique "Au quotidien".
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