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La conscience tangible, ou les confidences d'un caméléon ahuri

Tergiversations chroniques et autres fabulations

La citation passagère
Les événements à venir projettent leur ombre en avant.

Goethe

Toucher à ma conscience?
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♪ Elle était si jolie…♪
--> Il y a comme une Barrière entre-nous ;-)

Amie blogienne, tu le sais le printemps est la saison des amours. Et chez moi la nature ne fait pas exception. Je ne sais pas si je devrais te raconter tout ça, en vérité on ne se connaît pas très intimement…mais j’ai en toi une confiance absolue et comme tu es la seule à lire mes tribulations. (misère : j’en suis réduis à décrire mes confidences comme des tribulations, terme qui, à mon souvenir, ne s’utilise que pour décrire un film où l’on raconte les tribulations amoureuses de la jeune Emmanuelle à Euro-Disney. C’est d’ailleurs là que j’ai appris que Goofy n’était pas si bête qu’on ne le croyait !) Hum. Bon. Je m’éloigne un peu. Comme tu es la seule à me lire, privilège immense pour toi, je n’ai pas de crainte sur la possibilité de propagation de la confidence ultrasecrète que je m’apprête à te faire.  

Je disais donc, que le printemps réveille le sens de l’amour chez tous, chez nous y compris. (Et chez toi aussi ?) Je suis emménagé dans un nouveau quartier, forcément puisque je suis emménagé dans une nouvelle ville… Durant tout l’hiver typiquement québécois, on ne voit pas vraiment nos voisins (lire ici voisines…) qui restent sagement confiné(e)s dans la maison. Depuis les derniers jours, le soleil a fait fondre neige et le joli gazon jauni commence à refaire surface. Ce qui a pour effet que les voisines (soyons franc et direct) refont elles aussi surfaces et sont sorties de chez elles. Tu as sûrement remarqué au cours de tes visites chez moi que je fais souvent état de ma bêtise, de mon ridicule et même de ma stupidité. (Je dresserai un jour la liste complète des synonymes, question d’avoir plus de variété.) As-tu cependant remarqué que jamais je n’ai fais mention de quelque façon que ce soit d’un sentiment de honte ?  

Non. Jamais de honte. 

Il faut croire que je suis suffisamment sûr de moi pour assumer tout ce qui m’arrive. Or, voici ce qui m’arrive en ce printemps riche en phéromone. La voisine, puisqu’il ne s’agit en fait que d’une seule (je ne suis pas si dévoyé que ça), se présente chez moi alors que je suis seul à la maison. (Je n’invente rien). Elle est jeune, parfaitement sûre d’elle, parfumée en abondance. Elle se dandine presque. (Encore une fois je t’assure que je n’invente rien.) J’ouvre à moitié la porte, elle me salue, (en fait on n’a pas vraiment parlé si tu vois ce que je veux dire). Et soudainement ma Peptine arrive. La voisine qui détale à la vitesse grand V et se réfugie sous le balcon. (Mais pourquoi diantre sous le balcon ? Le saurai-je un jour ?) 

Peptine n’a pas encore mis le pied dans la maison que son flair est en éveil. Elle me regarde d’un œil incertain et moi je suis blanc, cadavérique. (Il y a ici une phobie en cause et je te l’expliquerai loin.) Ma douce entre en vitesse dans la maison, sans dire un mot, referme la porte et me regarde avec insistance, attend une explication.

Est-ce que je peux vraiment m’expliquer ? La nature est ce qu’elle est ! Voilà tout !

Bon. Je vois que je commence à dégringoler rapidement dans ton estime, alors je m’explique.

Ma voisine est sans domicile fixe. (Je sais ça n’explique rien). Elle est toute petite, gracieuse, arbore une toison bicolore noir et blanc et sa fragrance est en tout point ce qu’il y a de plus détestable : bref c’est une moufette. 

Et là, rappelle-toi, elle est sous le balcon. Elle s’y est faufilée par une ouverture toute petite. Pas plus grosse que ça. Va savoir pourquoi, elle semble apprécier cet emplacement. Au point d’y  élire domicile et de l’indiquer à tout le quartier. Je te parlais tout à l’heure d’une phobie en cause… Et bien oui, j’avoue. Tant qu’à avoir des passions, des accidents, des idées et des loisirs inhabituels, autant développer des phobies tout aussi saugrenues ! J’ai peur des moufettes !  

Bon. Voilà. Je l’ai dit. Je me sens presque mieux. Parce que là, elle loge à mon enseigne, à dire vrai devant la porte principale de mon chez-moi-devenu-chez-elle. Comment je sors maintenant ? Comment je la fais sortir de là ?  

1)      Bâton de dynamite ?

2)      Délégation de fourmis rouge ?

3)      Arc et flèches ?

4)      Télégramme chanté ?

5)      Pepe le Piu ?

Non. Bien sûr que non. Je ne voudrais malgré tout pas faire mal à la saleté de merde d’enculée de trou duc de mustélidé. Oups, je me suis échappé un brin, mille excuses. Je tourne en rond dans la maison à la recherche d’un moyen de me calmer de ne pas crouler sous l’hyperventilation. Et ma douce, ma tendre Peptine (celle pour qui tu as même eu un élan de compassion plus haut) qu’est-ce qu’elle fait ? 

Elle rigole à fond. Oui oui. À fond. (Je sais ce que je ferai la prochaine fois qu’elle sera en pleine crise de nerfs souffrant de vertige… je vais ri-go-ler !) Je crois pas que j’y arriverai mais tout de même juste l’idée de cette vendetta me réconforte, je suis un sale type, que veux tu !  

Brillante idée soudainement d’appeler un exterminateur, qui, soit dit en passant, pose une cage, attrape la bébête, et va la relâcher loin, loin dans la nature sans lui faire le moindre mal. Ce n’est pas un vrai exterminateur, flûte ! Le plan me convient, vivement qu’il rapplique chez moi avec sa cage. Ma douce me demande alors combien ça coûte cette intervention.  

125.00 $ (Tu feras la conversion toi-même, mais je crois que c’est autour de 100 Euros.) 

Soudainement elle ne rigole plus. Moi je commence à avoir un petit sourire qui naît là là, au coin de la lèvre… pas que ma douce soit pingre, c’est tout le rebours ! Mais elle a une sainte horreur des arnaques de ce genre. Il devrait aider les jeunes couples et pas nous es-cro-quer de la sorte et elle le lui diras, tu peux être certaine de ça. Moi, je sortirai le fric avec un grand soupir de soulagement. Conclusion, nous avons une discussion anarcho-bourgeoise-philosophique sur le bien fondé du capitalisme. Et c’est elle qui provient d’un milieu bourgeois, alors que moi je suis issu de tout ce qu’il y a de plus petit peuple ! On ne s’ennui jamais chez Pepto ! 

Là ce soir, je reviens à la maison avec le souvenir d’une moufette, qui reste gravé dans mon cœur, et surtout dans mon nez. Elle aura marqué mon premier printemps, et mon porte-monnaie à la fois, double exploit s’il en est un. Je file, la cargaison de jus de tomate arrive. Qu’est-ce qu’on va rigoler ! 

Ecrit par Pepto, le Mardi 29 Mars 2005, 12:08 dans la rubrique "Au quotidien".

Commentaires :

jujuly
30-03-05 à 10:00

Eh, Pepto, tu ne nous as pas habitués à de l'épistole aussi régulière.
J'adore tes effets de manche, le coup des hormones, le printemps, la voisine qui se dandine... Tu devrais écrire des polars, tiens, tu sais entretenir le suspense et brouiller les pistes !
Tu pourrais nous mettre une moufette en photo, steuplé? Chez nous, on connaît les souris ou les écureuils, mais je ne suis pas sûre de savoir à quoi ressemble une mouffette.
Bisous à toi (si ça peut te faire reprendre des couleurs.)

 
Pepto
Pepto
30-03-05 à 10:19

Juste pour toi!

Forcément que je reprends des couleurs s'il y a bisous en cause!!!


 
rainette
30-03-05 à 10:30

Eh ben j'allais demander si c'était bien la charmante bestiole qu'on voyait dans Bambi... j'ai ma réponse  :C'EST !

Mon flair (euh, pas pour la moufette, quand même pas à 7000km) ne m'avait pas trompée : tu as changé de moyen de connexion et chez moi ne s'affiche plus le drapeau canadien (cher à mon coeur, si si !) mais un globe terrestre avec la mention "commercial" et des codes !

Côté voisine ki te dit que pour elle tu ne sens pas aussi bon qu'elle pour toi ????

Enfin, côté coût de l'extermination... une cage, rappelle-moi, ça coûte combien par chez toi ? un peu de patience en promo et une balade en pepto-car et le tour était joué pour..... moins cher !

Ah, je remue le couteau dans la plaie ? (de l'oeil ?) bon, ici on ne craint rien de ce genre (Juju a peut être des hérissons inoffensifs dans son jardin où parfois un renard égaré... ) mais à Marseille... hormis les rats.... et les automobilistes irresponsables... mais pour ça, pas d'exterminateur !!!!!


 
Pepto
Pepto
30-03-05 à 10:44

Balade en Peptomobile?

T'es pas un peu barjot? (barjotte au féminin?)

La moufette, son moyen de défense, c'est de pisser! Et il n'y a rien, absolument rien qu'on puisse faire pour l'en empêcher. Alors moi, étant moufettophobe, je ne m'approche pas de la cage, et encore moin dans la Peptomobile. Humpfff.

Et mon odeur, elle est très bonne, tu sauras!(surtout pour une moufette)Je suis presqu'offensé.

Je vais pleurer une larme amère pour économiser l'eau, me réhydrater la cornée et désespérer à distance du comédon...


 
rainette
30-03-05 à 14:56

Re: Balade en Peptomobile?

La moufette, quand j'étais petite c'est elle que je préférais dans Bambi et je savais PAS qu'elle poussait pas par chez moi et qu'elle vidait ses glandes anales sur les importuns !

J'ai pas nan plus voulu t'offenser... mais elle a dû avoir peur aussi !

Bon, ok, pour la promenade en Pepto-car.... c'était pas une idée géniale ...

Faut me comprendre, je sais que c'est "toxique pour le nez" que depuis 1997, quand mon fils s'est trouvé du côté de Boston, face à face avec une cousine de ta voisine !!!

Franchement, comme voisin, un bébé phoque, c'est plus sympa non ?


 
Pepto
Pepto
30-03-05 à 15:17

Re: Re: Balade en Peptomobile?

Plus sympa avec ses grands yeux innocents, qui ne demandent qu'à être heureux dans le giron de maman. Le pire c'est que les gens qui tuent ces blanchons, doivent faire moins d'argent que mon exterminateur. (Ce n'est pas triste pour eux, entendons-nous bien :  ils sont sauvages presque gratuitement en plus...) Il y a des fois je te jure...


 
jujuly
31-03-05 à 03:53

Re:

Ma parole, t'es devine ou quoi, Rainette !?
(rapport aux hérissons et renards...)

 
LAmère de famille
30-03-05 à 16:15

Solidarité peptinienne

Alors pardon, mais vraiment ...

Je viens de réveiller mon fils endormi dans le canapé tellement j'ai ri...

voici mes passages préférés :


" Je ne voudrais malgré tout pas faire mal à la saleté de merde d’enculée de trou duc de mustélidé".

"Conclusion, nous avons une discussion anarcho-bourgeoise-philosophique sur le bien fondé du capitalisme."

J'adore c


 
LAmère de famille
30-03-05 à 16:15

Solidarité peptinienne

Alors pardon, mais vraiment ...

Je viens de réveiller mon fils endormi dans le canapé tellement j'ai ri...

voici mes passages préférés :


" Je ne voudrais malgré tout pas faire mal à la saleté de merde d’enculée de trou duc de mustélidé".

"Conclusion, nous avons une discussion anarcho-bourgeoise-philosophique sur le bien fondé du capitalisme."

J'adore ce


 
LAmère de famille
30-03-05 à 16:16

Re: Solidarité peptinienne

eeeeeeeh me suis fait "injecter" pendant la tapitude de mon commentaire !! Joueb aurait il encore de la rancoeur contre une ex jouebbeuse ?... ;)

je finis donc mon co-commentaire puisqu'en plus je bé-bégaye :

contraste.

voilà j'ai fini


 
Pepto
Pepto
30-03-05 à 16:32

Moi, homme de contraste?

Voyons Mumu...

Tu n'avais pas remarqué les lettre P, A, R, A, D, O, X, E  dissimulées derrière mon nom?

Je ne crois pas que tu sois bègue, mais faudrait voir pour le Parkinson...

Rebienvenue chez moi!


 
jujuly
31-03-05 à 03:57

Re: Moi, homme de contraste?

Merci Pepto pour la foto. Je reconnais la moufette de Bambi, moi aussi (grâce à ma culture générale énorme).
Par contre, je n'ai jamais vu de drapeau canadien sur ton site, moi, juste une tasse de café avec une fleur dessus. Mais peut-être que l'étendard a changé sans que je sois prévenue...

 
Pepto
Pepto
31-03-05 à 09:47

Re: Re: Moi, homme de contraste?

Il n'y a jamais eu de drapeau sur mon site... Je crois que c'est la grenouille qui vérifie ses statistiques et qui a une fonctionalité qui permet de savoir qui vient de où...

 


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