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La conscience tangible, ou les confidences d'un caméléon ahuri

Tergiversations chroniques et autres fabulations

La citation passagère
Les événements à venir projettent leur ombre en avant.

Goethe

Toucher à ma conscience?
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Assauts de conscience

Les sanglots longs
Des violons de l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone

Verlaine
 

Tu l’auras deviné perspicace que tu es : le sujet du jour c’est l’automne! Quoi de tel que l’automne pour se sentir revivre ! Bien sûr, je parle pour moi. ( Je tiens d’ailleurs immédiatement à spécifier ceci puisque que c'est le premier article de mon blog tout neuf: tout ce que tu pourras lire ici et dans les textes à venir, ne reflète que la pensée de l’auteur et la direction tient déjà, à l’avance, à se dissocier de tous les propos et idées contenus dans ce blog.) En marchant cet après-midi, dans le semi-éveil de la torpeur où nous entraîne invariablement la venue de l’hiver québécois, je rendais intérieurement grâce aux courageux rais de soleil qui s’aventuraient jusqu’à moi. Une petite balade d’amoureux en tête-à-tête-à-tête avec ma douce et l’enfant qui nous arrive bientôt, dans les rues surabondantes de passants du Montréal ragaillardi par ce qu’on nomme par ici l’été indien, et hop! une vision évanescente du bonheur se profile devant moi : je vais être père. Pour vrai. Bientôt.

Cet automne ne sera comme aucun autre automne, cette fin d’année où s’endorment tranquillement les sens et les esprits sonne soudainement (même après 37 semaines de grossesse, je dis toujours soudainement, tu comprends j’en suis sûr) l’éveil de mes sens et de mon esprit. Comme si à contre-courant mon fils venait crier à tout l’univers (le mien en tout cas) que l’automne c’est merveilleux, que la vie ne s’arrête pas, que je suis joyeux, que Verlaine peut aller se faire voir avec sa langueur monotone, que tout ce que tu voudras…

Et toi? Ton automne s’annonce bien? T’as sorti tes gilets de laine et tes mitaines? (moufles pour toi cousin français) Tu commences à refaire ton nid pour les dures soirées à venir? Va, profites du silence et de l’écho des feuilles qui tombent inlassablement année après année. Je te souhaite de pouvoir un jour apprécier la romance qui se cache dans la couleur des feuilles et l’ivresse qu’il y a à sentir le vent plus frais fouetter tes joues. Va, le bonheur est à portée de main, mieux encore, à portée de cœur.

P.S. Si tu n’as pas trouvé le caméléon dans cet article, ne crains pas tu le verras assurément dans les subséquents…

Ecrit par Pepto, le Dimanche 12 Octobre 2003, 21:50 dans la rubrique "Les vieux mots".

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